Ce petit passereau granivore est encore relativement commun dans les campagnes lorraines. Il apprécie particulièrement le bocage, autrement dit les haies ! Le mâle dresse fièrement sa tête jaune dorée au sommet d’un buisson d’où il entonne son chant mélodieux.
Posté en haut d’un buisson épineux, ce passereau aux allures de rapace miniature a pour habitude d’empaler ses proies sur des épines, ce qui lui a valu son nom « d’écorcheur ».
Facile à reconnaître avec son dos brun roux, et son masque noir chez le mâle, elle est assez commune en Lorraine. Elle pâtit pourtant à l’échelle européenne de la destruction des haies et de l’emploi trop important de pesticides en agriculture.
On rencontrera le hérisson partout où il peut trouver gîte et nourriture. On le rencontrera ainsi en lisière de forêt, dans les prés bordés de haie (paysage de bocage) ou dans les parcs et jardins. Dans nos jardins, on le dénichera plutôt sur le tas de compost où il trouve les insectes nécessaires à son alimentation.
Le hérisson est un animal semi-nocturne. La nuit est consacrée à la chasse. Dès le crépuscule, il cherche sa nourriture composée d'insectes, de vers, d'escargots, de limaces, d'œufs, de fruits et de baies. Occasionnellement, il s'attaque aux serpents, lézards, rongeurs, batraciens et oiseaux nichant à terre. Il passe la journée dans un gîte qu'il aménage avec des feuilles, ou sous un buisson, et n'effectue que de rares sorties diurnes.
(d’après : Atlas des Mammifères sauvages de Lorraine, PNRL – Editions de l’Est)
Qui ne connaît pas le goupil ? Il est présent un peu partout, jusque dans le cœur des grandes agglomérations. Mais saviez-vous qu’en Lorraine, il se nourrit presque exclusivement de campagnols, qu’il consomme par milliers chaque année, limitant considérablement les dégâts que peuvent occasionner ces rongeurs aux cultures.
Pour aller plus loin :
Cette espèce de chauve-souris est assez commune, elle fréquente les milieux urbains, même si ses gîtes passent parfois inaperçus, tant elle est discrète et farouche. Ce sont essentiellement des combles d’habitations qui sont utilisés, en particulier lorsque la toiture est en ardoise.
Elle apprécie les lisières et linéaires arborés tels que les haies le long desquels elle chasse activement les insectes à carapace dure (type Coléoptères) dont elle se nourrit. Elle chasse en général dans un rayon de 6km autour du gîte.
Le Crapaud commun peut vivre à peu près partout dès qu’il y a un point d’eau à proximité, où il pourra se reproduire ! Il apprécie particulièrement les boisements. Il marche lentement, et s’aplatit au sol en cas de danger, payant un lourd tribut à la circulation automobile lors de ses migrations printanières. Il est commun, et se trouve un peu partout en Lorraine.
Le « serpent de verre » est en fait un lézard dépourvu de pattes ! Présent en forêt, il fréquente aussi bien les talus et jardins. Aide précieuse du jardinier, puisqu’il consomme entre autres les limaces, il se retrouve néanmoins régulièrement coupé en rondelles par les tondeuses à gazon ! Comme tous les lézards, il peut perdre sa queue pour s’échapper, avant qu’elle ne repousse.
Aussi appelée « grande Loche grise », ou « Limace léopard », cette limace peut mesurer 15 à 20 cm de long ! Comme nombre de ses congénères, elle fréquente les bois, haies et jardins, mais jamais loin d’une étendue d’eau.
C’est l’escargot le plus consommé en France. Mais saviez-vous que chez nous, il s’agit d’une espèce rare et protégée ? Les individus que vous retrouvez dans votre assiette proviennent de l’élevage, principalement en provenance d’Europe de l’Est !
C’est le papillon le plus répandu dans le monde ! Il s’agit d’un migrateur, qui vole jusqu’en Afrique du nord à la saison froide. Dans la haie, il trouve les plantes nectarifères et souvent l’une de ses plantes-hôtes : orties, chardons…
Facile à reconnaître avec sa croix claire sur l’abdomen, elle fait des toiles gigantesques… par rapport à sa taille. Telle Pénélope, elle est sensée refaire sa toile chaque jour, bien que des observations montrent qu’elle sait aussi la réparer. Sa piqûre peut être douloureuse mais elle n’est pas dangereuse pour autant. Le mâle doit approcher la femelle avec précaution s’il ne veut pas finir à son menu !
Le Putois est le plus nocturne des Mustélidés de Lorraine. On le reconnaît à son odeur forte en cas de stress, son masque sombre, et son pelage soyeux. Il fréquente volontiers les milieux humides, où il chasse les petits rongeurs, les rats musqués ou les grenouilles. Bien que réparti assez largement dans la région, il reste rare de pouvoir l’observer.