1 - Détails sur les espèces (flore et faune)


Demi-deuil


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Connu également sous le nom « d’Echiquier », ce papillon est facile à reconnaître à ses ailes portant des « cases » alternées noires et blanches. En fait, comme pour tous les papillons, ce sont de minuscules écailles qui colorent ses ailes, ce qui a donné le nom scientifique des papillons : Lépidoptères (« ailes portant des écailles »).

Fadet de la Mélique


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La Mélique est une Graminée, autrement dit une « herbe », qui est la plante-hôte de ce petit papillon fort joli. Le nom de Fadet évoque un petit être surnaturel, souvent facétieux. L’autre nom de ce papillon est le Procris, en référence à une divinité de la mythologie grecque d’une beauté remarquable. Elle était femme de Céphale qui a lui aussi donné son nom … à un papillon, qui plus est, de la même famille que le Procris !

Grande douve


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Cette plante qui pousse dans les prés humides, au bord de l’eau, est protégée partout en France. Elle est toxique, ce qui explique certainement l’origine de son nom qu’elle partage avec un petit ver parasite du foie. Le terme de Renoncule signifie littéralement « qui vit avec les grenouilles » !

Epiaire des marais


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Potentille dressée


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Contrairement à la plupart des Rosacées qui ont 5 pétales, celle-ci n’en a que 4. Sa racine est utilisée dans le traitement des maux de gorge mais aussi de la diarrhée !

Succise des prés


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Cette plante est l’hôte habituel de la chenille du Damier de la Succise, papillon devenu rare et protégé à l’échelle européenne. On l’appelle aussi « mors du Diable », sa racine paraissant coupée comme si elle avait été mordue !

Ophioglosse vulgaire (ou « Langue de serpent »)


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Cette plante de la famille des fougères est assez facile à identifier avec son unique feuille qui englobe la fronde fertile. Elle pousse en général sur des sols soumis à des variations d’humidité importantes. Malgré son nom, elle est assez rare et protégée en Lorraine.

Genêt des teinturiers


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Ses fleurs séchées sont utilisées contre les rhumatismes. Traditionnellement, les fleurs et les racines étaient utilisées comme teinture, donnant des nuances de jaune et de vert.

Leste verdoyant


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Cette petite libellule fréquente les étendues d’eau bordées de roselières, comme ici à Lachaussée. Les larves se tiennent à faible profondeur sur des supports végétaux. Cette espèce ne semble pas menacée en France, mais elle régresse considérablement en Belgique et au Luxembourg. Elle est donc à suivre de près en Lorraine…

Sympétrum méridional


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Comme son nom l’indique bien, il s’agit d’une libellule qui vient du sud ! Elle a un comportement migratoire, qui l’amène jusqu’ici lorsque les étés sont chauds.

Sympétrum noir


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Présente en basse altitude, cette libellule de couleur foncée est plus commune dans les massifs montagneux. Les larves sont très sensibles à la prédation par les poissons, aussi la gestion piscicole lui convient-elle tant qu’elle est menée de façon extensive. L’espèce a quasiment disparu du Luxembourg suite à l’assèchement des marais.

Criquet des clairières


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Ce criquet fréquente abondamment les zones humides, notamment les prairies. La femelle enfonce ses œufs dans une tige sèche et creuse de Solidage, par exemple.


Écouter le chant du criquet des clairières, ici

Petite Violette


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Ce petit papillon des prairies a pour plantes hôtes les violettes. Cela signifie que la femelle dépose ses œufs sur ces plantes et que les chenilles s’en nourrissent. Les papillons adultes volent d’avril à septembre.

Séneçon des marais


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Le terme de « Séneçon » partage sa racine avec l’adjectif sénile et signifie vieux, vieillard. Il évoque les fruits de la plante, formés de boules de « poils » blanchâtres évoquant des têtes de vieillards !
Cette espèce est protégée en Lorraine.

Laiche bleuâtre


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Cette herbe à tige triangulaire et de couleur glauque est assez commune dans les prés humides. La plante âgée devient dure et coupante : aussi n’est-elle pas broutée. Le pâturage aurait donc tendance à la favoriser.

Germandrée des marais


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Encore une petite plante des prés humides. Assez rare en France, du fait de la régression des zones humides, elle est protégée en Lorraine.

Dactylorhize incarnat


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Cette belle orchidée sauvage est assez rare et se cantonne aux prés humides.

2 - Un cheval hors du commun


le Konik polski


C’est en 1988 que le Conservatoire d’espaces naturels de Lorraine a introduit ce petit cheval de race rustique dans un marais à Pagny-sur-Meuse. Une première en Europe ! Depuis, sa robustesse et son efficacité pour entretenir ces endroits humides a fait ses preuves et plusieurs espaces naturels protégés font désormais appel à ses services, assurant la survie de cette race qui était en voie d’extinction.

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